Hier, j'ai appris une nouvelle qui m'a touché profondément. Gabriel, ce clown au nez rouge que tout le monde connaissait dans notre ville, nous a quittés.
Gabriel était plus qu'une simple figure du feu rouge, il était une présence constante, un sourire au milieu du trafic, un éclat de rire dans notre quotidien parfois trop sérieux. Il ne se contentait pas de faire la manche, il apportait un peu de joie, une petite pause dans nos vies pressées.
C'est lui qui m'a inspiré un passage dans ma chanson 'L'Indifférence', où je parle du 'clown du stop'. Parce que Gabriel, avec son nez rouge, nous rappelait que même dans les moments les plus simples, il y a de la beauté et du courage à voir.
Aujourd'hui, je préfère me souvenir de lui avec un sourire. Ce sourire que lui-même offrait à tous ceux qui prenaient le temps de s'arrêter, ne serait-ce qu'un instant, pour échanger un regard, un mot, une pièce.
Merci, Gabriel, pour toutes ces années passées à illuminer nos feux rouges.
Au revoir monsieur le clown, je suis sûr que, là où tu es maintenant, tu as déjà trouvé un nouveau public à faire sourire.
Repose en paix, Gabriel
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